La cage de contention

• Hydraulique, silencieuse, facilement déplaçable.

• 220 Volts - mono avec commandes à distance.

• bêtes jusque 1 tonne.

• cage très confortable dont la prise au jarret permet à l'animal de garder ses 4 points d'appui pendant le parage (l'animal peut rester indéfiniment dans cette position sans se blesser) Autre avantage: il n'y a pas de sous-ventrière abdominale qui risque de blesser la verge ou la veine mammaire, voire causer des avortements.

Une journée de parage se limite volontairement à une cinquantaine de bêtes. Le choix est assumé. Il doit l'être aussi par l'éleveur.

Le marketing pousse certains pareurs à revendiquer un nombre très élevé de bêtes par jour à grand renfort de matériel. Car effectivement, ces dernières décennies le matériel a bien évolué. Hélas, les connaissances par contre sont souvent limitées.

Heureusement, avec les cages qui se soulèvent, entre la bête et le pareur, il y en a au moins un qui prend de la hauteur.

Le matériel - l'expérience - la technique

Le disque de parage

C'est le principal outil du pareur. Il doit être précis et efficace.
Le disque utilisé sur toutes les meuleuses à été mis au point en interne pour correspondre parfaitement à la méthode de parage.

Plus de 20 ans d'expérience associée à une parfaite connaissance de toutes les facettes de la profession

Vous pouvez suivre l'actualité sur la page Facebook et même rejoindre près de 2000 abonnés*

(*sans compter un important nombre de brouteurs)

cliquez ici ->

Une exclusivité:
La résine de soin

• Cette résine permet de protéger les soins pour permettre leur guérison.

• Étanche, bactéricide et virucide, elle remplace la sole manquante pendant la cicatrisation.

• D'un grand secours, elle évite l'usage de talonnettes.

Voici quelques applications

soin complet avec résine (vidéo)

1°Méthode de parage différente

La technique utilisée a été mise au point dans les années 1960 par un américain passionné par son travail. C'est d'ailleurs ce pédicure qui a inventé la cage basculante. Par un jeu de pignons la table se couchait comme s'incline une bétonnière.
J'utilise cette méthode depuis une quinzaine d'années, différente de la méthode hollandaise enseignée en Europe.

• Elle respecte l'asymétrie des onglons

• Elle respecte l'inclinaison de la face plantaire de l'os du pied

• Elle dispense du creux axial

A gauche, la méthode hollandaise
En haut, méthode américaine

2° Pas de talonnette (sauf exception):

La vascularisation du sabot est très importante. Lors de la marche, préserver l'appui au sol est important car il favorise une bonne irrigation du pied. C'est essentiel pour un ongulé. Par exemple, déferrer un cheval est un des premiers soins en cas de boiterie ou d'inflammation telle une fourbure.

Voici quelques exemples flagrants de déformations causées par une talonnette. Dans les cas les plus graves la déformation du pied peut survenir en quelques jours.
Le basculement est souvent irréversible et favorise de nouvelles boiteries durant toute la vie du bovin.

Explication:

Souvent lorsque le sabot est malade il est enflammé.
Les pressions dans la boite cornée augmentent (infiltration œdémateuse).
Sans talonnette, l'appui au sol s'oppose à ces pressions et maintient une bonne vascularisation qui aide à réduire l'inflammation.

Quand l'inflammation gagne l'articulation, ça se complique ...
Suite aux pressions dues au gonflement des tissus, les surfaces articulaires s'éloignent et le cartilage articulaire y prend place si on pose une talonnette.
Sans talonnette, l'appui au sol agit en contrepression.

Rappel!

Patte et sol s'est spécialisé dans le traitement de la maladie de Mortellaro. Pensez à visionner la page

3° Pas de creux axial

La pédicure bovine s'inspire de la maréchalerie

Le soin des sabots (des chevaux) est le plus ancien acte vétérinaire. Il date de l'antiquité.

Les premières écoles vétérinaires sont apparues fin du 18 ème siècle (Lyon 1762, puis Alfort...) auxquelles étaient adossées les premières écoles de maréchalerie.
Les écoles formaient aux soins, principalement des chevaux, considéré comme le seul animal digne de soins.
En parallèle on a aussi uniformisé l'enseignement de la maréchalerie partout en Europe. L'importance du maréchal ferrant était énorme (mi-forgeron, mi-soigneur). On enseignait la ferrure et le parage.
Le sabot reposant sur le fer, tout l'intérieur du pied, la sole était évidée.
Les maréchaux avaient aussi quelques bovins à soigner (d'une clientèle plus pauvre). Ils ont tout simplement reproduit les gestes enseignés en creusant aussi la sole des bovins.

Fin du 20 ème, début du 21 ème siècle, de nouvelles études, à l'aide de l'imagerie médicale ont permis de mieux comprendre la biomécanique. elles ont mis en lumière l'importance de l'appui de la sole dans la vascularisation du sabot ainsi que les troubles liés à la ferrure.
Ces études concluent à la nécessité d'élargir l'appui du pied pour améliorer la vascularisation et diminuer les traumatismes. Elles encouragent à ne plus porter de fers et ne plus creuser la sole (parage naturel). La vascularisation de sabot bovin est très similaire et on peut donc transposer les résultats.